Marie-Catherine, une Saint-Andréenne porteuse de la flamme olympique

Le relais de la flamme est un événement emblématique qui précède chaque édition des Jeux olympiques. Allumée le 16 avril en Grèce, berceau des Jeux, la flamme olympique et paralympique de Paris 2024 parcourra la France à partir du 8 mai, au départ de Marseille, avant de rejoindre Paris lors des cérémonies d’ouverture. Grâce au relais de la flamme, les porteurs célébreront les différentes régions françaises.

En 2024, plus de 11 000 porteurs de la flamme ont été sélectionnés, dont Marie-Catherine Grès-Faure, la présidente de l’association France Choroïdérémie, basée à Saint-André-de-Sangonis.

Entretien avec Marie-Catherine Faure-Grès

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Je suis présidente de l’association France Choroïdérémie, dont je suis membre actif depuis sa création en 2004. Cette association, dont le siège social est situé à Saint-André-de-Sangonis, lutte contre la Choroïdérémie, une maladie génétique grave, qui entraîne la perte progressive de la vue chez les hommes, jusqu’à la cécité. Cette maladie se transmet par le chromosome X, les filles sont porteuses saines et les garçons développent la maladie. En France, environ 800 personnes en sont atteintes.

Pourriez-vous nous en dire davantage sur votre association ?

L’association créée en 2004 par mon frère Benoît Grès, à la demande de Christian Hamel, Professeur au CHU de Montpellier, nous permet d’accompagner les malades, leur famille et de contribuer à la recherche.

Marie-Catherine Faure-Grès, Présidente de l’association France Choroïdérémie et Géraldine Ribes, sa coach sportive.

Nous finançons à hauteur de 20 000 € par an, un programme de recherche fondamentale visant à comprendre la maladie. Ce programme est dirigé par le Dr. Vasiliki Kalatzis à l’Institut des Neurosciences de Montpellier, en collaboration avec le service d’ophtalmologie du CHU et le Dr. Isabelle Meunier.

Les 17 et 18 mai prochain, l’association organise le 4ème congrès international Choroïdérémie, avec The Choroideremia Research Foundation (CRF), à Montpellier. Cet événement, soutenu par l’AFM Téléthon, rassemblera une vingtaine de chercheurs internationaux, afin de faire avancer la recherche, ainsi que des patients et des associations venus d’autres pays.

Qu’est-ce qui vous a conduit à candidater comme porteuse de la flamme olympique ?

Cette année, l’association célèbre son 20ème anniversaire, j’ai donc voulu participer à un événement symbolique pour la mettre en lumière et sensibiliser le public à cette maladie rare. En apprenant que les Jeux olympiques offraient à tous la possibilité de porter la flamme, j’ai soumis ma candidature en remplissant un questionnaire et en publiant des vidéos sur les réseaux sociaux. La sélection a ensuite été réalisée au regard de notre engagement et de nos actions pour bâtir une société plus solidaire, plus inclusive et plus juste.

D’où vient votre intérêt pour les Jeux olympiques ?

J’ai toujours aimé le sport et ses valeurs.  Je fais de la course à pied depuis des années, je cours tous les ans pour la Montpellier Reine en portant les couleurs de l’association France Choroidérémie, je participais régulièrement aux Foulées Vigneronnes de Saint-André-de-Sangonis, au trail du Salagou… Je fais également de la danse et de la gym sur la commune, avec Géraldine Ribes (mon coach du relais pour ainsi dire). Mon mari Jean-Yves Faure est un ancien sportif de haut niveau dans la discipline de la natation. Il a représenté la France lors de championnats du monde. Nous avons aussi transmis les valeurs du sport à nos enfants.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous alliez porter la flamme olympique ?

J’ai eu du mal à y croire. J’avais manqué le premier e-mail, qui était arrivé en janvier. Quand j’ai reçu le deuxième, j’étais au ski, au pied des pistes. L’e-mail disait que j’avais été désignée comme ambassadrice des Jeux olympiques. J’ai alors fait quelques recherches et cela semblait vrai. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un colis à la maison contenant un coffre de la flamme olympique, la mascotte et une bouteille de Coca-Cola à mon nom. C’était donc bien réel !

À quelle date et où participerez-vous au relais ?

Je participerai au relais le 13 mai, à Sète. Nous recevrons davantage d’informations 7 jours avant l’événement.

Où peut-on vous suivre ?

Vous pouvez vous tenir informés des actualités de l’association sur le site internet : https://france-choroideremie.org/, sa page facebook et son compte instagram. Votre soutien est indispensable pour faire avancer la recherche.

« C’est avec une grande fierté que notre commune voit l’une de ses habitantes, Marie-Catherine Grès-Faure, porter la flamme olympique. Cet honneur symbolise son engagement exemplaire et sa détermination dans la lutte contre la Choroïdérémie, une maladie génétique sévère. Le relais de la flamme n’est pas seulement un moment fort des Jeux olympiques, c’est aussi l’occasion de célébrer notre patrimoine local et les personnes qui le font rayonner. Félicitations à Marie-Catherine pour cette incroyable opportunité et merci à elle pour son dévouement au sein de notre ville. Que cette flamme continue d’éclairer la voie vers un avenir où le sport et la solidarité s’unissent. » 

Jean-Pierre Gabaudan, Maire de Saint-André-de-Sangonis

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